De stemming in het Europese Parlement om nanomaterialen in cosmeticaproducten eerst te onderwerpen aan onderzoek, ze te autoriseren en duidelijk te etiketteren betekent een ware omslag in het beleid rond nanotechnologie.
Hoewel vandaag geen enkele sluitende regelgeving bestaat omtrent het gebruik van nanomaterialen, toont het rapport aan dat de Commissie haar houding moet veranderen.
PERSBERICHT GROENE FRACTIE
Un lifting salutaire pour la législation sur les cosmétiques
A l'initiative du Groupe des Verts européens, la révision de la législation européenne sur les produits cosmétiques prévoit désormais de nouvelles règles en matière de nanomatériaux. Alors que ceux-ci sont très répandus dans ce type de produits, il n'existait jusqu'à présent aucune règle spécifique pour ces composants malgré les inquiétudes quant à leurs effets sur la santé.
Commentant ce dossier à l'issue du vote, Claude Turmes , Vice président du Groupe des Verts/ALE et membre de la commission de l'environnement a estimé que:
"Nous accueillons favorablement le vote du Parlement européen sur les nouvelles clauses de sauvegarde concernant les nanomatériaux contenus dans les cosmétiques. Les produits cosmétiques d'usage courant contenant des nanomatériaux - tels que les laits solaires, les rouges à lèvres et la crème antivieillissement - seront enfin soumis aux règles d'autorisation, de sécurité de l'expérimentation et d'étiquetage de ces composants.
De nombreux produits contenant des nanomatériaux sont déjà sur le marché européen, malgré les nombreuses interrogations concernant les dangers de ces particules pour la santé humaine et l'environnement. Le vote d'aujourd'hui marque un tournant important par rapport à la position défendue jusqu'à présent par la Commission européenne qui prétendait que la législation actuelle était appropriée.
Cette nouvelle proposition vise à assurer un haut niveau de sécurité quant à l'utilisation des produits cosmétiques: les produits issus de nanomatériaux devront subir des tests très stricts avant d'être inclus sur une liste positive et donc approuvés pour leur mise sur le marché. Les consommateurs pourront également faire leur choix grâce à un étiquetage qui deviendra obligatoire pour tous les produits cosmétiques contenant des nanomatériaux.
Nous sommes cependant fort déçus par la définition trop restreinte des nanomatériaux qui limite la portée de la nouvelle législation aux "nanomatériaux insolubles ou bio - persistants". Afin de garantir une sécurité maximale, la législation sur les cosmétiques devrait couvrir l'ensemble des nanomatériaux.
Nous appelons la Commission à réviser cette définition afin de la faire correspondre aux standards internationaux".